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A l’issue de la formation des 153 observateurs de Caritas Mali sur l’observation des élections, certains participants se prononcent. Même s’ils sont partagés entre craintes et espoirs, les jeunes maliens  rêvent d’une même chose : le retour à la stabilité.

Traoré Véronique, étudiante en droit : « Les maliens doivent restés vigilants »

« Je pense que tout va se passer normalement. Je souhaite que les élections se passent  bien afin que les Maliens élisent celui qui est digne de diriger le Mali. En tant qu’observateur, je vais respecter  les différentes consignes qui nous ont été données durant la formation pour contribuer au bon déroulement du scrutin. J’exhorte les maliens à faire attention, à ne pas se laisser distraire et à voter utile ; c’est-à-dire, voter pour le candidat qui est à même de gouverner convenablement le Mali et de répondre aux différentes attentes. J’exhorte les maliens à bien faire leur choix et à bien faire attention. »

Dieudonné ARAMA, Caritas Mopti : « Que l’ensemble des maliens enterrent la hache de guerre »

« En tant que Malien, j’ai un sentiment de joie et d’inquiétude. De joie parce qu’à la fin de ces élections, le pays sera doté d’un gouvernement légitime, qui va être reconnu au niveau national et international. Je suis également inquiet parce que nous sommes en train de sortir d’une situation de conflit. Comment faire pour que ce conflit qui est en train d’être éteint, ne soit pas un handicap pour le déroulement des élections ? Il faudrait que l’ensemble des Maliens puissent se mobiliser pour enterrer la hache de guerre et se consacrer au Mali. L’essentiel pour moi, c’est la bonne tenue des élections ; dans un climat de paix et de stabilité afin que le pays puisse être doté de gouvernement digne et légitime qui réponde aux aspirations de toutes les maliennes et de tous les maliens.  En tant malien et agent Caritas, je ferai  en sorte que les élections se déroulent dans les meilleures conditions. Et ces meilleures conditions, c’est d’abord la conformité de tout le processus électoral. Il faudrait que les choses se passent selon les règles de l’art, et que l’on puisse éviter le maximum de problèmes. J’invite tous les maliens à retirer leur carte d’électeur, la carte NINA, car sans cette carte d’électeur, ils ne peuvent accomplir leur devoir de citoyens.  Une fois la carte NINA retirée, qu’ils identifient très rapidement leur bureau de vote, et que chacun et chacune puissent faire le devoir civique de voter pour le candidat de son choix qui réponde à son aspiration. Je souhaite que l’ensemble de la classe politique puisse accepter les résultats à l’issue de ces élections afin d’éviter au pays le chaos duquel nous sommes en train de sortir. Il ne faudrait pas que l’on retombe dans une autre crise sociale. »

Camara Maibatchilé, Etudiant : « Que le futur président respecte ses engagements »

« Mon souhait est que les élections se déroulent normalement. Nous avons passé beaucoup de mois sans un président de la république. Après les élections quand le président sera élu, qu’il accomplisse les promesses de sa campagne. Je demande aux maliens de sortir pour voter, et choisir leur président »

Marie Madelaine Tiéno,  « Le quotidien des Maliens est pénible »

« Il était temps que ces élections aient lieu. Les Maliens souffrent au quotidien par manque d’un président de la république démocratiquement élu. Il faut un président élu qui va gérer ce problème. Le quotidien des Maliens est pénible. J’invite mes frères et sœurs à sortir massivement voter pour leur candidat.  J’ai retiré ma carte NINA et les membres de ma famille aussi. »

Cyprien Damien, Caritas Ségou « Limiter les irrégularités »

« Je suis animé d’un sentiment de joie, et je voudrais que le pays soit dirigé par un président élu qui répondra aux aspirations des maliens. Au Mali, nous avons tellement de problèmes parmi lesquels la corruption, l’enrichissement illicite. Et mon souhait est que le président élu puisse lutter contre ses différents fléaux. J’appelle tous ceux qui détiennent les cartes NINA à sortir pour aller voter et choisir leur candidat. En tant qu’observateur, nous veillerons à ce que tout le processus de vote se passe normalement. Il est de la responsabilité de tous les acteurs d’éviter les fraudes car elles peuvent menacer la paix sociale ».

Ebenezer Tiam, Caritas Mopti : « Que les politiciens acceptent les résultats des urnes »

« Dans l’ensemble la population a pris conscience des enjeux que représentent les présentes élections. Il y a lieu qu’elles soient transparentes et crédibles. Il nous faut un changement total pour ne pas retourner dans les anciennes pratiques. J’appelle les politiciens à accepter les résultats des urnes, et la population à sortir massivement pour l’élection du futur président. » 

Traoré Ousmane, Tombouctou : « Tous aux urnes ! »

« Nous souhaitons que tout se passe bien afin que les Maliens choisissent leur président en toute quiétude. Je voterais le 28 juillet. Je demande donc aux autres Maliens d’accomplir le même geste patriotique.  Nous devons tout faire pour qu’il n y’ait  pas de troubles ».

Souleymane GALADIMA

                                                                                                 CADEV Niger